takenoko_yuioAprès le making of d’, penchons-nous sur le travail de l’un des trois illustrateurs de Takenoko,Yuio.

 Le projet 

« Depuis plus de 10 ans, je suis freelance et mes commandes alternent entre le monde de l’illustration et celui de la BD.

La plupart des éditeurs BD me connaissent à la base comme coloriste (Green Manor, Pedro le Coati, Louis au ski), mais ça fait un bon moment que j’ai évolué vers le dessin car il offre plus de possibilités pour s’exprimer. Je passe donc de la création pure d’histoires ou de personnages à des choses plus précises comme la couleur.

Il faut dire que je suis principalement au niveau de l’illustration dans le livre jeunesse – Averbode, éditeur belge, fait souvent appel à moi pour des jeux ou des récits complets par exemple. C’est seulement depuis mon passage et ma couverture dans Plato Magazine que les choses ont bougé et évolué.

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Le responsable de Plato vit dans la même ville que moi et les rapprochements ont eu lieu grâce à des connaissances communes. Rien de prémédité, le hasard a bien fait son oeuvre pour le coup, car je n’ai jamais réellement demandé aux gens d’Hazgaard comment ils m’avaienttrouvé.

{xtypo_quote_left}Je sais simplement qu’il aura fallu ce déclic du magazine pour que le monde du jeu se penche sur mon travail. {/xtypo_quote_left}Je sais simplement qu’il aura fallu ce déclic du magazine pour que le monde du jeu se penche sur mon travail.J’avais pourtant déjà fait un test mais c’était un jeu plus ou moins destiné à une petite diffusion via les magasins OXFAM, le nom du jeu coopératif est Balanza. Ce n’est pas mes plus beaux dessins, mais la gestation fut très longue entre la mise en image et la réalisation. Depuis 2011 et la sortie des jeux illustrés comme le Dojo ou le Wiraquocha, les demandes se font plus présentes. Bref, Takenoko était un premier test dans ce milieu. Ce qui est comique, c’est que Takenoko doit une belle part à la Belgique car l’un des autres illustrateurs (Joël pour ne pas le citer) est aussi de ma région. On a beau être un petit pays, là, ils ont fait fort.

 Le développement

takenoko_yuio_3 Tout était syncopé dans ce projet, et les demandes étaient pour ma part assez précises.

J’ai réalisé une petite bd qui suit dans les grandes lignes les explications du jeu. Au départ, elle devait être plus courte mais il y avait à mon sens trop d’informations à donner en un petit nombre de cases alors j’en ai rajouté quelques unes. On se devait de tenter d’avoir une vue sur la chose un peu fun même si ce n’est pas la bd la plus dynamique possible. Elle devait avoir différents éléments que l’on retrouve dans les règles de Takenoko. Plus de fond imposé que de forme en résumé.

Les personnages quant à eux étaient préexistants puisque l’un des illustrateurs précédents avait réalisé le charadesign, et puisque le Panda était le visuel central de la couverture donnée en référence, j’ai donc repris en plus une charte graphique pour réaliser ces cases.

Je pense avoir été le dernier à réaliser les illustrations parce que j’ai eu la chance d’avoir presque tous les visuels pour créer mes cases. {xtypo_quote_right}Je ne supporte pas les images réalisées la veille {/xtypo_quote_right}Je ne supporte pas les images réalisées la veille et là je me retrouve avec un nouveau jeu qui a été mis en image il y a plus d’un an.

Parfois, les délais entre les commandes et les sorties varient selon les projets. Je n’ai pas toujours l’habitude des problématiques de délais, qui varient d’un projet à l’autre. Avec mes autres clients on me parle plus ou moins de la veille comme date ultime de remise pour l’impression. Takenoko ne m’a pas semblé être en flux tendu et c’était sans doute pas plus mal pour nous illustrateurs ». Yuio,

septembre 2011.

Takenoko

2-4 joueurs
45 minutes 
Auteur :
Antoine Bauza
Editeur :
/
:: Takenoko chez Matagot

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